Le 14 juin 2011, Christian Vanneste après avoir voté non à la légalisation du mariage entre personne de même sexe a dit une fois sorti de l’assemblée : « Je ne vois pas en quoi l’Assemblée nationale doit s’intéresser à une aberration anthropologique. Il n’y a que deux sexes, les hommes et les femmes. Et la société doit assurer sa pérennité par le mariage des hommes et des femmes. Le reste, c’est une question de mode, liée à quelques lobbies qui ont manifestement beaucoup de pouvoir. » Puis : « Ce n’est pas parce que quelques personnes ont des comportements, disons ‘curieux’, que forcément la société doit s’en préoccuper », a-t-il poursuivi. « C’est du plaisir sexuel, c’est du divertissement, de l’affection. En quoi cela intéresse la société? La société s’intéresse au mariage dans la mesure où il est lié à la procréation dans la majeure partie des cas », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas la première fois qu’une mode sera à la mode parce que la presse l’aura décidé. »
Doit-on argumenter avec une personne manifestement incapable d’user de sa raison et d’étaler son ignorance et sa mauvaise foi ? Évidemment non, ce serait une perte de temps. Par contre, on peut rebondir sur des propos aussi grotesques qu’ignobles et c’est ce que fait avec brio Elie Darco sur son blog dans son article Nous sommes tous des aberrations anthropologiques.
Bien parlé, ma chérie !
Ce qu’il faut comprendre, en dehors des considérations électoralistes, de mode, de préjugés, c’est que ce refus légal de la France, via son parlement, d’adopter et de faire appliquer ce droit – cette liberté civile – exclue donc la République Française des régimes démocratiques. Cela en fait un État qui légalise contre les libertés… et un tel régime porte le nom de dictature.
Liberté, égalité, fraternité ? » Ok… mais si t’es pas un homo ou lesbienne ! » ont répliqué le 14 juin 2011 les représentants du peuple français, le parlement, le Souverain !